Carabineros de Chile: Nuevas armas "No letales" ...
Balines Criminales, el color de la represión en Chile
Un arma "no letal" (también llamadas "subletal", "inhabilitante") es un arma supuestamente concebida para no matar ni herir gravemente. Este tipo de arma es esencialmente utilizado en la dispersión de manifestaciones. (Consultar: Non-lethal weapon y Arme non létale )
Este tipo de armas ha sido frecuentemente señalado, inclusive por la Comisión de Derechos Humanos de las Naciones Unidas, por su empleo como instrumento de tortura. Son acusadas también de favorecer el recurso a la fuerza, radicalizando la confrontación, en detrimento del diálogo o la negociación.
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Las nuevas armas que disparan balines de pintura a gran velocidad, utilizadas por la policía militarizada de Carabineros, como "método disuasivo" para reprimir las manifestaciones sociales en Chile. Están en el centro de la crítica, por el grado de violencia e intencionalidad de causar daños a quienes reciben los proyectiles. Según Carabineros, éstas tienen como objetivo la marcación de las vestimentas de aquellos manifestantes "violentos", para su posterior detención. Sin embargo, como se grafica en este video, son varios los casos en que los disparos se hacen en dirección, a una de las partes más sensibles del cuerpo humano, la cabeza y los ojos. El resultado de esta práctica represiva y sin control, son las graves lesiones oculares con la pérdida de visión o secuelas irreparables en las víctimas, a causa de los tiros policiales.
video : OPAL Prensa. 11/04/2013 / Santiago, Chile

Comentarios
Bonjour Isabel,
Est-ce que les nouvelles acablantes et répugnantes des êtres mutilés par les forces de l'ordre sont un peu compensées par les forces de la vie qui peuvent se manifester çà et là, et autrement, notamment dans le colloque de deux jours dont tu sors? Je ne peux m'empecher d'avoir en tête cette idée des forces de l'ordre, quel que soit l'ordre, des forces au service de cet ordre, de l'État, quel que soit son idéologie. Dans mon esprit, j'ai parfois de la difficulté à dissocier police, armée, répression, violence, brutalité. Les frontières et verrous sont faciles à faire sauter. J'ai trop été témoin de personnes agressées par les forces de l'ordre, trop témoin des forces justement, des forces de l'ordre, pour les prendre frontalement. Étonamment, dans la semaine des manifestations au Chili, je lisais les propos suivants dans le "Journal 1992-2010" d'Edgar Morin, mes lectures du matin avec le bol de café, dans le petit logement de la rue Fabre.
MERCREDI 23 MARS 1994
Collégiens et lycéens vont de manif en manif. Il y a derrière tout cela l'angoisse, la peur de
l'avenir, du chômage, su sida, mais il y a aussil le déclenchement de la machine à manif, la joie de la manif pour la manif, la joie de narguer le monde des adultes, les CRS casqués...
Les officiels respectent les sages manifestants, mais dénoncent les casseurs venus des balieues troubles. Certes, il y a sans doute cette dualité, mais tout manifestant peut devenir casseur dans le dynamisme même de la fête et de l'affrontement.
JEUDI 24 MARS
Les manifs lycéennes s'effilochent-elles ou est-ce un passage à vide avant la grande manif de vendredi? Des martyrs pourraient leur redonner un nouveau souffle. Comme je l'ai dit à Sud-Ouest, je ne vois pas de nouveau Mai 68: il manque l'espérance. Toutefois, un synchronisme de protestations divereses pourrait provoquer un grand clash. Et après?
VENDREDI 25 MARS
Que va-t-il se passer à la manif de cet après-midi? Balladur a affirmé mollement sa fermeté. Pasqua annonce la descente sur la manif de 1 000 casseurs. Les boutiques sur le trajet sont invitées à baisser leur rideau de fer. Huit cents agents en civils seront présents en plus des policiers en uniforme. Tout cela est-il dissuasif ou incitatif?
Attendons la fin de l'après-midi.
SAMEDI 26 MARS
La manif jeune est relancée; les arrestations sauvages opérées par des policiers en civil y a contribué. De fait, une fois les premières digues rompues, tout relance la manif, que ce soit la tolérance ou la répression. Mais la répression relance plus fort.
Le pénible, c'est qu'on a maintenu en arrstation les basanés et les rastas.
Ce que j'aimais, au moment de lire çà la semaine passée, était la dialectique que Morin voyait, le monde relationel, la dynamique qui s'installe. C'est peut être un implicite qu'on néglige. Puis, dans l'implicite oublié, dans les luttes, on peut être blessé. Ce n'est pas un retrait des luttes dont il est question ici, mais un constat. Et là, je pense systémique, avec un système, son ordre, ou ses ordres, et ses réactions aux perturbations. Beaucoup s'interrogent sur les voies des changements.
Bon, en voilà assez sur ces questions, et les voies sont nombreuses pour les changements, dont les voies éducatives, qui nous concernent ici, soit les cours de l'été
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Tom