Martes 23 de abril en el Palacio de La Moneda
Convocatoria de prensa
Martes 23 de abril / 16:00 hrs / Palacio de La Moneda (acceso Plaza de la Constitución)
Afectados por impactos de balines de pintura piden al Ministro del Interior su inmediato retiro
A las 16:00 horas de hoy, martes 23 de abril, afectados por el uso de balines de pintura en manifestaciones públicas y sus familiares, concurrirán al Palacio de Gobierno para exigir ser recibidos por el Ministro del Interior, Andrés Chadwick, a quien solicitarán el inmediato retiro de este tipo de armamentos.
Si bien valoran la información entregada por Carabineros a la opinión pública, en orden a que su uso será suspendido mientras no se realice una investigación profunda de sus efectos, insisten en la absoluta ineficacia de este armamento para los fines que señala perseguir (identificación de manifestantes que ocasionan daños a la propiedad en el marco de manifestaciones) y aseguran que su retiro no requiere de mayores estudios, pues las graves lesiones que han ocasionado, en varios casos irreversibles, como lo demuestran algunos de los casos recientes en que personas han perdido totalmente la visión de uno de sus ojos, son una muestra irrefutable de que no pueden ser utilizados en contextos de manifestaciones masivas.
Los afectados harán esta solicitud al ministro, dado que su cartera depende la actuación de Carabineros de Chile, a quienes ya dirigieron una carta la semana pasada.
Por otra parte, manifestarán su preocupación por el secreto impuesto -por motivos de seguridad nacional- a los protocolos de actuación de esta policía. Ello no por parte del ministerio que encabeza, sino por decisión de la propia institución de Carabineros, lo que implica en la práctica que éstos se autoconducen en estas materias. Prueba de lo anterior, es que las distintas solicitudes acceso a la información pública por las que dichos protocolos vienen siendo requeridos al Estado por parte de organizaciones de derechos humanos, han sido derivadas desde el Ministerio de Interior a Carabineros de Chile.
Comentarios
Últimamente se han escrito varios correos sobre la monstruosa injusticia que supone la actual violencia del ejercito. Por supuesto que es una vergüenza insultante que haya un plan o un sistema que no se quiera ver o oír Y solo los hombres libres se enfrentan y ellos cargan las acciones de la injusticia.
Pero...
La injusticia es una madre jamás estéril: siempre produce hijos dignos de ella. y por lo general con uniforme.
La injusticia es humana pero más humana es la lucha contra la injusticia. y allí moraremos... Pues de veras... no se que decir. Estoy contigo.
Un abrazo
Querida Chabela:
Un fuerte abrazo por lo que están pasando, y darte las gracias por la fuerza, valentía, claridad y contundencia de tus declaraciones. Entre toda la familia hemos las hemos hecho circular, que sea nuestro granito de arena.
Consuelo me decía hace poco rato que tu compañero estaba siendo dado de alta, espero que lo sea en las mejores condiciones.
Un abrazo para ti y para él, ojalá podamos vernos y transmitirles personalmente mi solidaridad.
Guillermo
Dénonciation de la répression des forces policières : du Québec au Chili
C’est avec indignation et colère, que nous, des organisations de droits humains, de justice sociale, de solidarité internationale, de questions environnementales, des groupes de recherche, dénonçons les récents actes de répression du mouvement étudiant de la part de la police à Santiago, Chili. Une grande manifestation pour l’éducation avait lieu jeudi le 11 avril dans les rues de Santiago au Chili. C’était un événement important, au niveau national, qui a mobilisé un demi million de personnes dans la rue, étudiants universitaires et du secondaire, parents, professeurs et divers autres acteurs sociaux de tous les secteurs. Les professeurs ont marché massivement à coté des étudiants.
Comme des milliers de personnes, Isabel Orellana, professeure au Département de didactique de l’Université du Québec à Montréal et membre fondatrice de la Coalition québécoise sur les impacts socio-environnementaux des transnationales en Amérique latine, actuellement au Chili pour participer à un colloque en éducation relative à l’environnement a participé à la marche pour l’éducation avec son compagnon et sa fille. Elle raconte : « lorsque nous partions déjà, nous avons vu, à un bloc de distance environ, les forces policières s’abattre contre les manifestants avec des chars lance eau. Avant que l’on ait le temps de réagir, de derrière les chars, un grand groupe de policiers sont apparus en courant, certains tiraient de leurs armes. Ils couraient à la chasse aux jeunes. Nous avons su après que c’était des balles de plastique et des balles de peinture. Une de ces dernières a atteint mon compagnon à l’œil. Nous l’avons amené à l’urgence où il a du être opéré. Son état est délicat. Il devra être opéré d’autres fois. Les chances de récupérer la vue sont très minces ».
Le choc et la colère n’a pas seulement heurté cette famille, mais aussi des dizaines d’autres blessés aux yeux, à la tête, au thorax. Les balles de plastique, qualifiées de «moins meurtrières», font partie de ce nouvel arsenal d’armes pour le contrôle des foules. Utilisées dans au moins 110 pays à travers le monde, elles sont considérées dangereuses, provoquant « des décès et des nombreuses blessures, comme des fractures du crâne, dommages au cerveau, la perte de la vue, l’invalidité permanente, des dommages aux tissus mous des organes internes tels les reins, le foie, les intestins et le cœur… »[1]. En 2010, le Sous-secrétariat des Carabiniers, institution militaro-policière, avait signalé le retrait de ce type d’armes lors des manifestions étudiantes, mais elles furent réintroduites en 2012 pour soi-disant identifier et marquer des individus provoquant des désordres importants.
Des démarches pour le dépôt d’un recours judiciaire collectif sont en cours, avec l’appui d’avocats de l’Institut National de Droits Humains, du Chili. « La crise sociale au Chili est profonde, le mécontentement augmente dangereusement et la répression s’est accrue sauvagement. Des pratiques comme dans le temps de dictature deviennent de plus en plus courantes » signale Isabel Orellana. En effet, les actes de répression de la part de la police, complice à l’État, pointés du doigt depuis quelques années par des organismes des Nations Unies, dévoilent de douloureux souvenirs de répression, d’oppression, de violations de droits du temps de la dictature de Pinochet.
Ces horribles événements ne sont pas sans rappeler aux Québécois et Québécoises de vifs souvenirs du « printemps érable » de 2012. Il y a actuellement 65 organisations qui demandent au gouvernement une enquête publique sur la répression et les violations de droits survenues au printemps dernier, commente la Ligue des droits et libertés. Au cours des dernières manifestations du mouvement étudiant, plusieurs personnes ont été blessées par des balles de plastique et des agressions de la part des forces policières. Dans son Rapport sur l’utilisation des balles de plastique lors de manifestations (mai 2002), la Ligue rappelle que c’est dans le cadre du Sommet des Amériques en 2001, que les forces policières québécoises et canadiennes ont fait usage des balles pour la première fois dans une manifestation au Canada. « Dès lors, la Ligue des droits et libertés concluait que « le recours aux balles de plastique n’est ni justifié ni raisonnable, à cause des blessures graves et même de la mort qu’elles peuvent causer »[2] et appelait à l’interdiction immédiate de l’usage de celles-ci comme technique de contrôle de foules »[3].
Nous dénonçons la répression des forces policières des manifestants pour l’éducation, violant et menaçant directement des droits humains, au Chili, au Canada et ailleurs. L’utilisation de projectiles lors de manifestations porte atteinte aux droits de la personne, notamment les droits à la vie et à l’intégrité physique, les droits de sécurité, de liberté d’expression et de rassemblement.
Au Chili et au Canada, un même constat, l’impunité des forces policières face à ces actes de répression et d’abus de pouvoir qui s’apparentent à des crimes. L’ONU a par ailleurs manifesté et exhorté l’État chilien à ne pas laisser dans l’impunité ce genre d’agression à la population civile et de garantir le droit de manifester pacifiquement comme c’était le cas de la plupart des manifestants du 11 avril dernier. Nous dénonçons l’impunité des forces policières et la complicité de l’État.
Que justice soit faite, réclame Isabel Orellana, ajoutée à la voix des blessés de Santiago, du Québec et de la société civile et des nombreuses organisations qui les appuient.
CDHAL - Le 23 avril 2013
http://ick.li/17b6Ft
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Comité pour les droits humains en Amérique latine, Québec / Ligue des droits et libertés, Québec / Coalition québécoise sur les impacts socio-environnementaux des transnationales en Amérique latine / Centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement et à l’écocitoyenneté, Université du Québec à Montréal / Aternatives, Québec / Chaire de recherche Nycole Turmel sur les espaces publics et les innovations politiques, Université du Québec à Montréal / Comité chilien pour les droits humains – Montréal, Québec / Comité d'appui au peuple mapuche de Montréal / Comité pour la justice sociale de Montreal / Groupe de recherche sur l’éducation et les musées, Université du Québec à Montréal (GREM-UQAM) / Groupe d'entraide internationale Spirale, Québec / JUSTE - Justice Transnationales Extractives, Québec / Mexicanxs Unidxs por la Regularización, Québec / Projet Accompagnement Solidarité Colombie (PASC), Québec / Regroupement québécois des groupes écologistes (RQGE)